Entre 2004 et 2006, Valentino Rossi a effectué différents essais avec la Scuderia Ferrari. Dans le podcast de Gianluca Gazzoli, il revient sur la proposition qui lui a été faite.

Alors que la Scuderia Ferrari gagnait en F1 avec Michael Schumacher, un autre Champion du Monde essayait de suivre les traces de John Surtess, seul pilote à ce jour à avoir été Champion du Monde moto et F1. Entre 2004 et 2006, le pilote italien, qui venait de signer un contrat avec Yamaha après quatre saisons avec Honda, effectue de nombreux essais avec l'équipe italienne. Le premier a lieu en avril 2004 sur le circuit de Fiorano.

En 2006, Valentino Rossi participe aux essais hivernaux de la F1, sur le circuit de Valencia. A bord de la Ferrari F2004, avec un moteur V10 bridé, il parcourt 51 tours et réalise un temps en 1'12"851, ce qui le place en neuvième position, juste devant la Red Bull de David Coulthard. Le pilote italien est à 1"6 du temps de référence signé par Fernando Alonso.

Le choix de Sophie pour Valentino Rossi

Pour Valentino Rossi, qui vient de signer une prolongation de contrat d'une saison avec Yamaha, c'est l'heure du choix. Doit-il rester en MotoGP et continuer à gagner des Grands Prix, voire des titres, ou rejoindre la F1 ?

"Le moment où je fus le plus proche de passer en F1 fut en 2006, lors des tests faits à Valence, au mois de février. Là, nous nous sommes assis avec Ferrari et je leur ai demandé ce qu’ils voulaient faire, poursuivit le nonuple champion du monde. Ils m’ont offert un programme sérieux, mais pas directement avec Ferrari, d’abord avec une voiture plus lente, comme pilote d’essai… Là, j’ai décidé que non", expliquait-il à la Gazzetta dello Sport en 2020.

Récemment, le pilote italien est revenu sur ce choix qui s'offrait à lui, après les essais de Valencia en 2006. Dans le podcast de Gianluca Gazzoli, il présente le programme qui lui a proposé Ferrari.

"Là, j’ai dû choisir. Si j'avais dit oui, j'aurais couru avec Minardi, l'équipe B. Et puis, si j'étais allé assez vite, l'objectif et le chemin auraient été de courir avec Ferrari. J'avais encore 27 ans et je n'avais pas envie de faire ce grand saut car je savais que je pouvais gagner encore quelques titres et tirer de la satisfaction en moto. Pour moi, la moto a toujours été ce qu'il y a de mieux. Au final j'ai très bien réussi, même si la curiosité est restée, je ne sais pas ce que j'aurais pu faire…"

Luca di Montezemolo, ancien président de Ferrari, a expliqué, il y a quelques années, que le plan était de le faire courir une saison chez Sauber, "mais il était intelligent et il a préféré continuer à être le numéro 1 en moto, plutôt qu’être le numéro 4 ou 5 en auto".