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Selon Radio Canada, le ePrix de Montréal serait financé par les fonds publics. Cette situation n'est pas connue par des villes comme Paris, Berlin ou New-York.
Le ePrix de Montréal devrait coûter à la municipalité plus de 24 millions de dollars canadiens (plus de 16 millions d'euros). C'est ce qu'avance Radio Canada. Mais ce qui fait débat pour le moment, c'est le fait que l'administration municipale ait décidé de cautionner une marge de crédit de 10 millions de dollars (6,2 millions d'euros) pour l'organisme responsable de l'événement.
Du coup, c'est l'interrogation à Montréal. Valérie Plante, chef de Projet Montréal, un parti municipal, n'hésite pas à se questionner sur ce projet. "La question n'est pas de savoir si c'est une bonne ou une mauvaise idée, c'est d'essayer de comprendre pourquoi Denis Coderre n'a pas réussi à aller chercher cet événement-là sans impliquer l'argent des Montréalais'', explique-t-elle.
Dans la vidéo ci-dessous, François Cormier, à l'origine de cette enquête, explique les faits.
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Interrogée par Radio Canada, la Mairie de Paris assure que "le Paris ePrix est un événement intégralement pris en charge par ses organisateurs et par le sponsoring, y compris en ce qui concerne la rénovation de la chaussée'', si on en croit les propos du conseiller de presse de la Mairie de Paris Matthieu Lamarre.
"La ville ne donne aucune subvention à la formule E, mais nous sommes très heureux d'en être le partenaire. Il s'agit d'un événement excitant », comme l'explique ainsi le vice-président aux communications à la Corporation de développement économique de New York Anthony Hogrebe.
La situation à Bruxelles est quasi similaire. Si le ePrix a été annulé, faute de sponsor-titre et d'argent nécessaire pour l'organisation, Stéphan Uhoda, promoteur du ePrix de Bruxelles, a salué la décision de la ville de Montréal.
A Strasbourg, comme nous l'avons rapporté récemment, l'adjoint au Maire Alain Jund a dit un "non'' ferme à la Formule E.
Alejandro Agag via sa société organise elle-même les courses et ne demande dans les faits aucun frais d’hébergement. Aussi, il récupère 100% des recettes de la billetterie. En échange de ce « cadeau », il demande des endroits de choix pour les courses, une assistance aux préparatifs et des sponsors locaux.
Mais le revers de la médaille de cette « gratuité » est coûteuse. Montréal, par exemple, a déboursé la somme de 100 000 euros en frais de mise en candidature pour accueillir la Formule E. Cela représente ainsi l’identification d’un circuit urbain, les expertises requises et l’analyse du dossier de candidature.
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