Arrivé neuvième à l’issue du E-Prix de Paris, le pilote brésilien s’est exprimé sur le manque de visibilité flagrant dont il a souffert durant la course. Un constat partagé par d’autres concurrents.

L’E-Prix de Paris était la 53e épreuve de l’histoire du championnat du monde de Formule E, mais également la première course au cours de laquelle la pluie a fait son apparition. Si elle ne s’est manifestée qu’en fin de qualifications ainsi qu’au milieu de la course, elle a fait des dégâts : accrochages, sorties de pistes et accidents auront été de la partie. La pluie en aura eu après un grand nombre de concurrents, en plus d’être à l’origine de cinq abandons.

« Je ne pouvais pratiquement rien voir devant moi »

L’un d’entre eux a particulièrement souffert de cette situation : Felipe Massa. Si le pilote brésilien a survécu à un tête-à-queue et à un accrochage pour terminer neuvième de la course, il aura bataillé dur pour y parvenir ; et pas uniquement à cause de ses adversaires : « À un moment de la course, beaucoup d’eau s’infiltrait dans mon casque, je ne pouvais rien faire. J’ai même dû effectuer une partie de la course la visière ouverte ».

Même chose pour Daniel Abt : « La visibilité était proche de zéro. Je ne pouvais pratiquement pas voir devant moi. Pas vraiment marrant pour être honnête ». Si le pilote allemand s’en sort mieux que Massa (troisième, sur le podium), son témoignage rend bien compte de la difficulté avec laquelle la plupart des pilotes ont dû composer lors de l’arrivée des précipitations en cours de route.

Stoffel Vandoorne Formule E E-Prix Paris

© France Racing - Corentin André

« La visibilité était très mauvaise, on doit inspecter ce problème car ce n’est pas normal », rajoute Massa, qui semblait très mécontent de cette situation. Jean-Éric Vergne lui s’est contenté d’un commentaire plus sec : « Ils (Massa et Abt) devraient changer de casque et passer de Schuberth à Bell, parce qu'en ce qui me concernant je n’ai pas eu de problème ! ».