La première édition du ePrix de Montréal a eu lieu en juillet dernier. Si la prochaine aura lieu l'année prochaine, à la même période, l'organisateur est face à différents problèmes.

"Montréal c'est électrique'', organisme à but non lucratif gérant le ePrix de Montréal, se retrouve face à ses dettes. Selon Radio-Canada, l'organisme devrait plusieurs millions de dollars canadiens en droit de course. Pour le moment, MCE n'a pas présenté son état financier et le fera auprès de la ville dans les prochains jours.

Aussi, l'organisme se retrouve sous une enquête du vérificateur général de la Ville de Montréal. Selon le site canadien, le 14 décembre dernier, une demande d’information auprès de MCE demande à ce qu'on lui fasse parvenir sa charte, les procès-verbaux du conseil d’administration ainsi que le contrat le liant à evenko. Ce dernier aurait reçu un contrat de réalisation de l'évènement sans appel d'offres.

Un ePrix qui coûte cher

Depuis le lancement du projet, le ePrix de Montréal s’avère coûteux. La ville de Montréal a ainsi investi 24 millions de dollars canadiens (environ 16 millions d’euros) dans le ePrix, dont 4,5 millions pour les travaux d’asphaltage ; 7,5 millions pour l’achat de murets de béton ; 9 millions sur trois ans pour le montage et le démontage et 1,5 millions pour le premier versement des droits de la course.

A cela, on ajoute le prêt de 10 millions où la ville est caution, la subvention de 850 000 dollars de Hydro-Québec, le prêt remboursable de 1,75 millions d’Ottawa et la subvention accordée à Montréal c’est électrique de la ville de Montréal de 1,5 millions.

Rappelons que Montréal est la seule ville du calendrier où la ville finance entièrement la course de sa propre poche.

Pas de Formule E sur le circuit Gilles Villeneuve

Valerie Plante, nouvelle mairesse de la ville de Montréal, était favorable à la tenue de la course sur le circuit Gilles Villeneuve. Mais Ronald Cyr, patron de la Société du parc Jean-Drapeau (SPJD), a clairement fait savoir que cela ne serait pas possible en 2018. La cause : les travaux sur le circuit pour la F1. Ainsi, de nouveaux paddocks devraient voir le jour prochainement, comme convenu dans le contrat signé avec la F1 jusqu'en 2029.