La 77ème édition du Grand Prix de Pau aura lieu du 11 au 13 mai. L'épreuve phare du championnat d'Europe de Formule 3, la cité paloise accueillera également le championnat de France FFSA GT, championnat de France F4, Formule Renault 2.0 NEC, coupe de France Clio Cup et la Twin'Cup.

Le Grand Prix

Héritier d'une longue tradition de course automobile dans le sud-ouest de l'hexagone remontant à 1899, le Grand Prix de Pau, né sous le nom de « Grand Prix du Sud-Ouest » en 1901, s'est forgé une réputation grâce à son circuit urbain, identique depuis 1935 et considéré comme particulièrement difficile et relevé par de nombreux pilotes.

Le circuit palois est long de 2,760 km en plein coeur de la ville de Pau, à proximité immédiate du château d'Henri IV. De grands noms de l'histoire de l'automobile ont gagné à Pau, c'est le cas de Jim Clark, pilote le plus titré à Pau. Maximilian Gunther est le pilote en titre après avoir remporté le 76ème Grand Prix de Pau l'année dernière.

Championnat d'Europe F3

A l’heure d’établir le calendrier international, les responsables écrivent Pau puis construisent le reste de la saison. Passage obligé, la piste béarnaise constitue la référence absolue.
Cette année, pour réussir un départ canon, le championnat débutera justement à Pau !

Pour la cinquième année consécutive, le championnat d’Europe F3 FIA servira de course principale au 77ème Grand Prix. Puis le grand barnum s’en ira poursuivre sa saison par neuf autres circuits, dans huit pays, le plus souvent en épreuve support d’une discipline plus renommée. Alors qu’à Pau, la F3 est reine !

Le championnat se poursuivra sur les circuits parmi les plus réputés d’Europe, domaine de la F1 et/ou du championnat du monde d’endurance (le WEC) et du réputé DTM allemand. Après Pau, ce seront donc le Hungaroring (Hongrie), le Norisring (Allemagne), Zandvoort (Pays-Bas), Spa-Francorchamps (Belgique), Silverstone (Royaume-Uni), Misano (Italie), Nürburgring (Allemagne), Red Bull Ring Spielberg (Autriche) pour un final à Hockenheim (Allemagne) à la mi-octobre.

Dans les baquets des meilleures équipes, quelques noms sont déjà connus : Le britannique Enaam Ahmed (champion de F3 britannique) chez Hitech GP sera un prétendant au titre, l’Indien Jehan Daruvala (pilote de Sahara Force India Academy) reste chez Carlin pour décrocher mieux qu’une sixième place finale, alors que Prema Powerteam annonce le russe Robert Shwartzman, troisième de l’Eurocup Formule Renault 2017, sans oublier bien évidemment le vainqueur de l'Eurocup Formule Renault 2.0 en titre, Sacha Fenestraz.

Formule Renault 2.0 NEC

La Northern European Cup Formula Renault effectue une seule étape en France. De nombreux pilotes du championnat européen Eurocup feront le déplacement pour préparer au maximum le grand prix de Monaco. Parmi eux, le champion de France F4 Arthur Rougier (Fortec Motorsport), son dauphin Victor Martins (R-ace GP) ou encore le pilote de la Renault Sport Academy Max Fewtrell (R-ace GP).

Cette série constituée par des Formule Renault 2.0 a favorisé l’émergence de noms qui résonnent au plus haut niveau : Valtteri Bottas, Kevin Magnussen, Carlos Sainz Jr et Daniil Kvyat. Leurs successeurs en découdront mi-mai à Pau.

Championnat de France F4

La Fédération française (FFSA) et Renault s’associent pour offrir aux pilotes en herbe un championnat revisité : le vainqueur de la saison 2018 sera intégré au sein de la Renault Sport Academy, en vue d’une accession à la Formule 1.

La lutte fera rage entre les concurrents internationaux, tous invités à piloter une F4 nouvelle génération : une monoplace 100 % française (châssis Mygale, moteur Renault), aux normes de sécurité et de performances conformes avec le cahier des charges de la F4 FIA.

L’intérêt de la F4 ? Avoir permis l’éclosion, notamment, de Stéphane Sarrazin (promotion 1994), Benoît Tréluyer (1994), Romain Dumas (1995), Loïc Duval (2002), Jean-Eric Vergne (2007), Stoffel Vandoorne (2010) pilote McLaren, ou encore Pierre Gasly (2011), titulaire chez Toro Rosso.

Parmi les pilotes à suivre, on pense bien sûr aux belges Ugo de Wilde et Ulysse de Pauw mais également les français Adam Eteki et Théo Pourchaire sans oublier le monégasque Arthur Leclerc ou encore le redoublant sud-africain Stuart White.

Championnat de France FFSA GT

Le Palois Mike Parisy remet sa couronne de champion en jeu dans l’équipe CD Sport managée par un autre Palois, Laurent Cazenave, associé à Claude Degremont. Le tandem a si bien fonctionné l’an dernier, que les deux Béarnais ambitionnent de conserver le titre pilote et d’y ajouter celui des écuries.
CD Sport est la première du peloton réputé à annoncer son équipage phare : Mike Parisy sera associé à Christophe Lapierre, sacré à cinq reprises en Porsche Carrera Cup B. Ils piloteront une Porsche Cayman, sacrée en 2017.

Cette saison, SRO, promoteur de cette discipline, va proposer un championnat encore plus relevé avec l’arrivée du Yvan Muller Racing qui engagera deux Mercedes-AMG GT4. Autre présence qui témoigne de la montée en puissance de la discipline, le team britannique Greensall Motorsport lancera sur les pistes françaises la KTM X-Bow GT4 au look qui ne manquera pas d’attirer les regards.
Pau constituera la deuxième étape du calendrier. L'ouverture de la saison avait eu lieu les 30-31 mars et 1er avril chez les voisins gersois de Nogaro.

Coupe de France Renault Clio Cup

50 ans après ses premiers tours de roues, la Cup Renault fait toujours autant saliver le public, avide de courses spectaculaires. Pau, deuxième rendez-vous de l’année 2018 après Nogaro, ne fera pas exception à la règle. Inventeur de ce type de Coupe des marques, Renault Sport Racing propose aux pilotes amateurs une Clio moderne, performante et économique. Le succès est tel que la marque au losange organise une Cup en Italie, en Espagne, au Royaume-Uni, au Bénélux, en Suède, en Europe Centrale et même en Chine. Mais Pau reste « son » circuit historique.

Twin'Cup

Les Palois les plus anciens n’ont pas oublié, sur un air nostalgique, les trop fameuses courses Adour-Océan. La Twin’Cup se veut l’arrière petite-fille de ces confrontations entre pilotes locaux. Accessible à tous (et toutes!), la Twingo Cup permet de voir un maximum de Palois, Béarnais et pilotes du pays de l’Adour, se confronter une fois l’an sur « leur » circuit. Le public adore !

Les horaires