DRS est l'acronyme du terme anglais « drag reduction system » qui signifie « système de réduction de la traînée ». Il a été introduit en Formule 1 en 2011 afin d'augmenter les dépassements en piste. Le championnat de GP2 a également introduit le DRS en 2015. C'est désormais le tour du GP3 de l'adopter.

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Mieux attirer préparer les jeunes pilotes

Une première vague de changements a déjà été lancée avec l'introduction de monoplaces plus puissantes en 2017. C'est au tour du DRS de faire son apparition. Selon Bruno Michel, directeur du GP2 et GP3, l'arrivée du système va permettre de mieux préparer les jeunes pilotes aux monoplaces du GP2 ainsi qu'à la F1.

« Nous allons commencer à donner une idée aux pilotes sur comment l'utiliser, comment le faire fonctionner de manière efficace » a-t-il indiqué à Autosport.

Pour Bruno Michel, le DRS va inciter les pilotes à participer au championnat GP3. Car ce championnat et son suivant les préparera au mieux à la Formule 1.

Introduction en 2017 à moindre coûts

L'aileron arrière des GP3 pourra être modifié pour permettre d'intégrer le DRS, sans créer un nouvel aileron à partir de rien. Des petites modifications d'apparences seront aussi effectuées afin que les monoplaces ressemblent le plus possible à des F1. Des modifications qui ne seront pas coûteuses pour les équipes, car minimes.

« Nous pouvons modifier l'aileron arrière au lieu de le refaire, car il y a toujours une question de coût sur ce point » précise Bruno Michel.

« Et les autres choses comme tout l'électronique que nous avons besoin a déjà été développé pour le GP2 ».

« Donc le coût pour les équipes va être peu élevé comparé à la technologie que ça amène » indique-t-il.

Des tests très bientôt

Il faudra donc préparer ces modifications et lancer la première série de tests pour ces monoplaces 2017. Les pilotes n'ont pas encore été annoncés, mais il est certain que ces tests se feront très bientôt tant ils apparaissent indispensables. Ils permettront de régler les changements d'appuis qui seront désormais nécessaires avec l'introduction du DRS.

« Lorsque vous introduisez quelque chose comme ça, vous devez vous assurer que c'est efficace et vous devez vous assurer que ça ne déséquilibre pas la monoplace, donc nous avons besoin de regarder l'avant également » indique Bruno Michel.

« De ce que nous avons vu jusque là dans les calculs de Dallara, je pense que nous sommes bons et que ça rendra les choses très intéressante l'année prochaine ».