A l'occasion du Grand Prix de France, Julien Falchero est revenu sur son meeting à domicile et ses ambitions pour la saison.

Revenons d’abord sur ton week-end en France.

Ça a été compliqué lors des essais libres. Je suis parti un peu loin sur mes notes sur le circuit et sur mes références. Du coup, j'ai dû faire un gros travail pour revenir à ce que je devais faire. On a testé des choses sur la voiture qui n'ont pas forcément fonctionné. C'est pour ça que ça a été compliqué.

En qualifications, tout le monde était assez proche. On finit loin. J'ai fait de grosses erreurs dans le secteur 3. ça a évidemment pénalisé mon tour.

En course 1, ils ont enlevé le DRS, ce qui a empêché les dépassements. C'est difficile de suivre les voitures dans le trafic, notamment au Circuit Paul Ricard. Mes pneus avants se sont rapidement dégradés. En course 2, il n'y avait pas de DRS une nouvelle fois. On s'est tous suivi.

Te sens-tu plus en confiance que la saison passée à la même période ?

J'ai plus d'expérience avec la voiture. Je n'ai plus le stress de savoir comment allait se passer un week-end, comme ça a été le cas l'année dernière. C'était ma première saison en GP3. Je n'ai pas le même stress. Avec la blessure que j'ai eu en début d'année, on a pris un peu de retard sur le travail. Je me sens plus en confiance dans la voiture que l'an passé. C'est aussi le cas avec les pneus Pirelli. Je comprends mieux les pneus et comment réagit la voiture. Je suis aussi plus en confiance vis-à-vis du championnat.

Y-a-t-il une différence en terme de travail entre l’équipe Arden, ton équipe cette saison, et l’équipe Campos où tu étais la saison passée ?

Je dirais qu’au niveau du travail, c’est un peu la même chose. Et j’ai un peu plus d’expérience maintenant donc c’est principalement ça qui a changé. Au niveau du travail c’est la même chose, je travaille autant avec mon ingénieur. Les deux équipes travaillent de la même façon, aussi fort l’une que l’autre.

Le retour de la F1 en France est vraiment quelque chose d’important. Il y a 5 pilotes français en GP3 cette saison. Qu’est-ce que ça te fait de revenir en France ? De piloter à nouveau sur le Castellet (tu y as déjà roulé en VdeV et en Eurocup) ?

C’est un plaisir de rouler ici. Mes parents n’habitent pas très loin. Je suis dans les Alpes-Maritimes depuis plus de 10 ans. C’est un peu chez moi. J’ai commencé le karting sur ce circuit, au Castellet. Du coup, revenir ici, rouler pour le premier Grand Prix de France depuis très longtemps au Castellet, c’est quand même fantastique. Les fans sont là, il y a du monde même s’il y a pas mal de soucis avec la circulation. On a eu pas mal de soucis pour venir, j’ai failli rater la séance du vendredi.

C’est super, il y a vraiment beaucoup de monde, les fans sont présents. Il y a une super atmosphère. Il fait beau, le circuit est fantastique. Je suis vraiment content de rouler en France, étant français on attendait ça depuis 10 ans.

Tes ambitions pour cette saison ?

Je veux continuer à travailler fort avec l'équipe. Je veux aussi m'améliorer et jouer le top 8. Je veux continuer à pousser aussi fort, à progresser et pousser vers l'équipe vers l'avant.