Quelques heures après la 2e course de FIA F2 à Silverstone, la FIA a informé de la suspension de Santino Ferrucci. Le pilote américain, qui roule aux cotés d'Arjun Maini chez Trident, est responsable de plusieurs offenses aux règlements.

Trident, qui s'est fendue d'une réaction sur Twitter, a apporté son soutien à Arjun Maini. Ainsi, l'équipe a qualifié les comportements de Santino Ferrucci et de son père d'anti-sportifs et non civilisés. Et plus tôt dans le week-end de course, le pilote américain a fait une requête particulière.  En effet il a demandé l'autorisation d'arborer sur sa monoplace un slogan à caractère politique.

Le slogan de Trump sur la monoplace de Ferrucci

Selon ce tweet, Bruno Michel, patron de la FIA F2, a répondu à la demande du pilote. Il a informé l'équipe Trident de l'impossibilité de mettre un tel slogan sur la monoplace du pilote américain. Dans ce courrier, il était question d'apposer la phrase « Trump – Rendre sa grandeur à l'Amérique ». Mais cette phrase n'est autre que le slogan de campagne de Donald Trump lors de l'élection présidentielle des USA en 2016. De plus, elle est déjà apparue dans d'autres séries. Et cela principalement en Nascar, un peu avant la fin des élections en 2016.

Bruno Michel explique que cette phrase sur la voiture contreviendrait au Code Sportif International de la FIA. L'article 10.6.2 (a) de ce Code précise que « les concurrents participant à des compétitions internationales ne sont pas autorisés à apposer sur leur voiture une publicité de nature politique ».

« Compte tenu de la nature politique de l'image que vous avez demandé d'afficher sur la voiture, nous confirmons par la présente qu'il est interdit en vertu des règles » est-il indiqué au point 4 de ce courrier.

Un peu plus tôt dans la saison, Arjun Maini avait sur sa monoplace une phrase de soutien à Asifa. Cette phrase faisait référence à un procès se tenant en Inde où 8 hommes étaient sur le banc des accusés pour le meurtre, le viol et la torture d'Asifa, petite fille de 8 ans. Cependant, la monoplace d'Arjun Maini a affiché cette phrase jusqu'au meeting de Monaco uniquement.