Markus Flasch, à la tête de la division moto BMW Motorrad, a éclairci ses propos sur l'arrivée de la marque allemande en MotoGP, admettant une erreur de communication.
L'arrivée de BMW en MotoGP ne se fera pas. Après avoir lancé un examen pour rejoindre la catégorie reine et avoir acquis les données de la dernière saison de Suzuki en MotoGP lors de l'été 2024, la marque allemande a fait marche arrière. Malgré l'arrivée de Toprak Razgatlioglu, qui va piloter pour Pramac Yamaha en 2026, BMW maintient que le moment n'est pas venu de s'engager dans un projet aussi ambitieux et complexe que le MotoGP. Malgré les déclarations de Marcus Flasch, il y a cinq mois, concernant une possible participation au championnat, ce dernier a démenti les rumeurs, affirmant qu'aucune discussion sérieuse n'avait eu lieu ni qu'aucun développement n'avait eu lieu à ce sujet.
BMW, maître de la communication ratée
Cependant, l'histoire n'est pas totalement celle qui a été racontée. Marcus Flasch admet que c'est la direction de BMW elle-même qui a alimenté les spéculations quant à une possible participation en MotoGP dans les années à venir, expliquant qu'elle étudierait la question. Il affirme même que ces déclarations avaient été mal interprétées et qu'aucun projet n'avait été lancé.
"Je pense que nous avons donné une fausse impression par le passé. Nous avons dit que nous étudierions la possibilité, mais il ne s'agit pas d'une simple formalité. La décision concernant l'investissement de nos ressources appartient à BMW Motorrad. Nous en discutons ensuite avec le reste de l'entreprise afin de partager notre vision. En définitive, la proposition et la décision finale nous reviennent", déclare l'homme à la tête de la division moto BMW Motorrad.
Il justifie cette décision par la crise que rencontre le secteur de la moto actuellement et la baisse des ventes. Il s'interroge même sur les investissements faits par certains de ses concurrents.
"Le secteur de la moto traverse une période difficile. Je suis surpris que tant de concurrents puissent se permettre certains investissements. En tant qu’entreprise solide proposant une excellente gamme de produits, nous devons évaluer nos stratégies avec prudence", explique-t-il.