Le Grand Prix du Japon n'a pas été de tout repos pour les pilotes. Parti avec les pneus slicks sur une piste humide, le "flag-to-flag" est déployé rapidement avant un drapeau rouge peu après la mi-course. Malgré un nouveau départ, la direction de course arrête l'épreuve lors du tour de chauffe.

Le déroulé du Grand Prix du Japon n'a pas été simple pour la direction de course. La pluie a commencé à tomber lors de la mise en grille avant de s'accentuer lors du départ. Celui-ci est donné avec des pneus slicks. Le drapeau blanc est vite déployé, ce qui permet aux pilotes de changer de moto. Jusqu'au 13e tour, l'épreuve se court sur une piste trempée avant qu'un drapeau rouge soit sorti. Johann Zarco a chuté peu avant l'interruption de l'épreuve. La direction de course décide de relancer la course mais les conditions ne sont pas réunies pour la bonne tenue du Grand Prix. Durant le tour de chauffe, le drapeau rouge est à nouveau déployé, marquant l'arrêt du Grand Prix.

Les pilotes réagissent à la pluie au Japon

Après le Grand Prix, Marc Márquez et Fabio Quartararo ont réagi aux différentes décisions de la direction de course. Si l'un salue le travail de ces derniers, l'autre pense qu'il y a encore du travail à faire dans ce genre de situation.

"Je dois dire que la direction de course a fait du bon travail en arrêtant la course au bon moment. Il y avait tout simplement trop d’eau sur la piste et les conditions d’éclairage n’étaient pas bonnes non plus", déclare Marc Márquez.

"C’était limite de nous faire partir comme ça parce que c’était déjà un petit peu mouillé. J’ai voulu tenter de rester un tour de plus en slick pour voir si c’était assez sec ou si la pluie allait s’arrêter, mais malheureusement ça ne s’est pas passé comme ça. C’était limite et je pense que ça aurait été mieux de s’arrêter et de repartir pour une course mouillée. Mais bon c’est comme ça, je pense que c’était un peu une erreur de la part de de direction de course", indique Fabio Quartararo.

La pluie n'a pas aidé d'autres pilotes. Miguel Oliveira a eu des difficultés à voir la piste au moment où la piste devenait détrempée, alors que Joan Mir a eu de l'eau dans son casque.

"Je me sentais compétitif et avec plus de pluie, je me sentais encore mieux. La moto se comportait bien. Mais trois tours avant mon abandon, j’ai commencé à avoir du mal à voir. Je ne voyais rien, je ne voyais même pas où j'allais mettre mes roues. Il y avait tellement d'eau, je me disais de ne pas abandonner et de rester calme, mais je suis arrivé dans un tour trop tôt. Cela ne m'était jamais arrivé auparavant, mais je ne voyais rien", ajoute Miguel Oliveira.

"Je n'ai jamais eu ça dans le passé, mais d'une manière ou d'une autre, c'était le jour idéal. Je ne pouvais pas voir. Il me manquait les repères sur le freinage. Quand je me battais avec Jack Miller, je pouvais voir un peu, mais ensuite la pluie a augmenté et c'était suffisant pour que l'intérieur du casque soit complètement mouillé et c'était impossible de voir", déclare Joan Mir.