La saison 2017 du Championnat du Monde d'Endurance (WEC) s'est achevée à l'issue des 6 Heures de Bahreïn. Après l'annonce du retrait de Porsche cette saison et d'Audi l'année dernière, Toyota sera présent pour la saison à venir.

Un plateau LMP1 garni

En effet, le retrait de Porsche du WEC cette saison a fortement réduit le plateau des LMP1. Cependant, cela ne marque pas la fin de la catégorie. 

Toyota Gazoo Racing a confirmé son engagement à l’occasion du gala de fin de saison à Bahreïn. La marque japonaise souhaite poursuivre son programme WEC. L’écurie devrait revenir à deux voitures, en utilisant notamment la version 2017 à savoir la TS050 HYBRID avec quelques mises à niveau mineures.
Les changements majeurs pourraient provenir des pilotes, avec le double champion du monde de F1 Fernando Alonso qui participerait aux 24 heures du Mans. Résultant de ses tests effectués avec l'équipe au Royaume du Bahreïn, le pilote espagnol devrait rapidement en savoir plus son avenir.

Les nouveaux arrivants

L’alliance Ginetta / TRS Racing / Manor basée dans le Yorkshire et soutenue par la Chine a également confirmé son entrée dans la catégorie reine le mois dernier. Cependant, l'équipe n'a pas encore confirmé le moteur et les pneus utilisés, ou encore le nombre de voitures présentes sur la grille.

Par ailleurs, DragonSpeed sera la première écurie américaine à courir en LMP1 depuis la création du WEC. L'équipe ELMS, dirigée par Elton Julian, a opté pour un châssis Dallara BR1 LMP1 avec un moteur Gibson. Le choix du châssis Dallara de BR Engineering fait suite à de longues discussions avec ORECA, qui ont échoué.

De plus le programme de SMP Racing, est également prévu pour fonctionner avec une structure BR1 alimenté par le moteur V6 AER P60B bi-turbo retravaillé. L'équipe russe a déjà longuement testé la voiture, avec différents pilotes dont Mikhail Aleshin, ex-pilote en IndyCar, et l'ancien pilote de F1 Vitaly Petrov.

L'équipe autrichienne ByKolles a annoncé sa participation après un test de trois jours au Motorland Aragon, son Enso CLM P1 / 01, équipée du moteur NISMO. En Espagne, ByKolles a par ailleurs testé ses pilotes récurrents James Rossiter et Oliver Webb, ainsi que Tom Dillmann, Edoardo Liberati et Mikael Grenier.

ORECA travaille également sur la fourniture d'un châssis LMP1 pour la «Super Saison». Le constructeur français est connu pour susciter l’intérêt de plusieurs écuries, mais préfère cependant travailler avec une seule équipe pour la saison à venir.

Un plateau LMP2 toujours aussi riche

La catégorie LMP2 devrait, quant à elle, ne peine pas à remplir ses rangs. Même si certaines équipes pourraient envisager un passage en ELMS ou en LMP1 pour 2018. En effet, au sein du FIA WEC, certaines écuries évaluent ou ont déjà étudié des programmes, comme Rebellion Racing, vainqueur du championnat LMP2 en WEC.

Étant donné que Dallara et ORECA sont impliqués dans les programmes LMP1, la question a été soulevée concernant les deux autres constructeurs actuels en LMP2. Multimatic se concentre entièrement sur le projet de la Mazda RT24-P DPi avec le Team Joest. Aussi, Ligier a nié toute implication après que des sources du WEC aient évoqué un programme en cours.

Pour l’heure, le Jackie Chan DC Racing devrait réitérer son expérience tout comme TDS Racing (même si une inscription ELMS est toujours à l'étude pour le gentleman-racer François Perrodo), qui conserverait probablement sa relation avec G-Drive Racing pour l'une de ses deux voitures. Comme cité précédemment, TRS Racing / Manor alignera une seule LMP2 en parallèle de sa présence en LMP1.