McLaren a dévoilé la Artura, sa nouvelle supercar, la toute première hybride de l'histoire de la marque qui ouvre un nouveau chapitre pour la firme de Woking.
La toute nouvelle McLaren Artura est dévoilée aujourd'hui, marquant le début à la fois d'un nouveau chapitre pour la société pionnière de supercar de luxe et d'une nouvelle ère dans la technologie et la performance des supercars. C'est Daniel Ricciardo, nouvelle recrue en F1 de McLaren, qui a pu en prendre le volant pour ses premiers tours de roues.
La première supercar hybride de McLaren, la Artura
Soutenu par la philosophie McLaren d'ingénierie ultra-légère, la toute nouvelle Artura est la distillation de tous les attributs inhérents à une McLaren. Un design distinctif, performances inégalées, excellence dynamique et innovation technique avec l'électrification apportant désormais les avantages supplémentaires d'une accélération encore plus rapide, de réactivité, réduction des émissions et possibilité de rouler en mode EV pur pour des trajets sans émissions jusqu'à 30 km.
D'une feuille blanche, les ingénieurs McLaren ont eu de nouvelles opportunités pour innover, la principale étant la manière de préserver la philosophie d'ingénierie ultra-légère de McLaren lors de l'ajout d'éléments de groupe motopropulseur hybrides, y compris un moteur électrique et une batterie.
Un programme exigeant de réduction de poids, englobant tous les domaines de l'Artura depuis la plate-forme du châssis, c'est le début de la nouvelle McLaren Carbon Lightweight Architecture (MCLA), grâce au système de groupe motopropulseur HPH (High Performance Hybrid) compact et unique au poids du câblage utilisé dans les systèmes électriques (où une réduction de 10% a été obtenue), a donné à l'Artura un poids à sec de 1 395 kg.
Le poids total des composants hybrides n'est que de 130 kg (qui comprend une batterie de 88 kg et un moteur électrique de 15,4 kg), ce qui donne un poids à vide DIN de 1 498 kg, ce qui est comparable à des supercars comparables qui n'ont pas de groupes motopropulseurs hybrides, ce qui donne à l'Artura un avantage.
Un nouveau V6 pour l'Artura
Au cœur du groupe motopropulseur de l'Artura se trouve le tout nouveau moteur à essence V6 biturbo de 2 993 cm3 de McLaren. Avec une puissance de 585 ch (près de 200 ch par litre) et un couple de 585 Nm, le moteur en aluminium à carter sec est compact et léger. Avec seulement 160 kg, il pèse 50 kg de moins qu'une McLaren V8 et est nettement plus court, ce qui améliore l'efficacité de son implantation.
Le moteur électrique compact à flux axial de l'Artura, situé dans le carter de la cloche de transmission, fonctionne en harmonie avec le nouveau V6. Plus petit et plus dense en puissance qu'un moteur électrique à flux radial conventionnel, il est capable de générer 95 ch et 225 Nm et affiche une densité de puissance par kilo 33% supérieure à celle du système utilisé dans la McLaren P1.
Le moteur électrique est alimenté par un pack de batteries comprenant cinq modules lithium-ion, offrant une capacité énergétique utilisable de 7,4 kWh et une autonomie EV pure de 30 km. La nouvelle transmission à double embrayage dispose de 8 vitesses avant et c'est tout. Au lieu d'une marche arrière, il faut simplement faire tourner le moteur électrique vers l'arrière.
La nature instantanée de la fourniture de couple du moteur est la clé de la réponse de l'accélérateur tranchante de la voiture. Des performances exaltantes permettent à l'Artura d'atteindre 0-100 km/h en seulement 3,0", le 0-200 km/h en 8,3" et le 0-300 km/h en 21,5". La vitesse maximale est limitée à 330 km/h.
Un cockpit pour le conducteur
À l'intérieur, l'Artura n'est pas moins une révolution, avec le cockpit plus que jamais centré sur le conducteur. La sélection du mode de conduite (qui conserve des commandes séparées du groupe motopropulseur et de la manutention) a été déplacée de la console centrale des instruments, vers la colonne de direction et s'ajuste avec le volant pour améliorer encore l'ergonomie de conduite.
Par conséquent, le volant est maintenu à l'écart des commutateurs secondaires, cependant, le conducteur est toujours en mesure d'ajuster les modes de conduite sans retirer ses mains du volant. Le conducteur peut choisir parmi quatre modes de transmission, y compris un mode E pour 30 km de conduite sans émissions et uniquement électrique.
Conçu pour des conditions de conduite mixtes, le mode Confort maximise l'autonomie et l'efficacité, le moteur à combustion étant coupé à moins de 40 km/h avec l'utilisation d'un mode d'arrêt et de démarrage prolongé, mais mis en place progressivement pour des exigences de vitesse et de puissance plus élevées.
Dans les modes Sport et Piste, la puissance électrique est déployée de manière de plus en plus agressive pour une réponse et une accélération à bas régime. Des choix de modes de conduite distincts ajustent la fermeté de l'amortisseur et le degré d'intervention du contrôle électronique de stabilité en fonction des préférences du conducteur et des conditions météorologiques et routières.
Disponible à la commande maintenant auprès des détaillants McLaren, les premières livraisons aux clients commençant au troisième trimestre de cette année, l'Artura est au prix de 185 000 $£ (212 500 €) sur son marché britannique pour la spécification standard.
Il existe trois autres spécifications : la performance, qui a une esthétique sportive, TechLux, où l'accent est mis sur le luxe que son nom suggère et Vision, qui affiche une apparence et une sensation plus avant-gardistes. Chaque McLaren Artura est livrée en standard avec une garantie de véhicule de cinq ans, une garantie de batterie de six ans et une garantie de carrosserie de 10 ans.
