Alors que cinq Grands Prix sont en fin de contrat cette saison, la situation ne semble pas inquiéter Chase Carey, PDG de la F1.
L'Espagne, la Grande-Bretagne, l'Allemagne, l'Italie ou encore le Mexique, voilà les cinq circuits qui sont en fin de contrat avec la F1. Cette situation ne semble pas inquiéter Chase Carey, comme il l'a si bien annoncé lors de la présentation des résultats de la F1 il y a quelques jours.
"Nous avons des contrats où 2019 est la dernière année et nous devons soit créer un nouvel accord, soit nous séparer. Rien de vraiment unique à cela par rapport à l'année dernière. Nous avons eu un certain nombre de renouvellements l’année dernière, tout comme nous avons eu un certain nombre de renouvellements l’année précédente. Il y a des problèmes différents pour chacun. C'est le processus dans lequel nous sommes engagés actuellement, avec les renouvellements pour 2020. Nous aurons toujours trois ou quatre négociations que nous devrons mener chaque année'', explique-t-il.
Un grand manque à gagner pour la F1
Concrètement, la perte des cinq circuits pourrait coûter 130,9 millions de dollars à Liberty Media. Cela représente environ 21% des revenus totaux des frais demandés aux organisateurs (7% des revenus globaux de la F1 en 2018).
Actuellement, Liberty Media n'a pas de nouvelles courses capables de remplacer les différents circuits. Si le Vietnam arrive la saison prochaine, l'accord avec Miami semble être encore très loin. Les organisateurs ne renouvelleront pas à n'importe quel prix leur accord avec la F1, comme l'a suggéré il y a quelques semaines le président de l'ACI.
Sur les cinq circuits en fin de contrat, deux devraient disparaître à la fin de la saison, à moins d'une surprise : la Grande-Bretagne à Silverstone, qui a activé une clause de rupture, et le Mexique, qui a perdu le financement du gouvernement mexicain et qui a raté la date limite pour garantir sa date au calendrier 2020.