Liberty Media, propriétaire de la F1, a publié les comptes pour la saison 2018. Si les revenus sont en hausse, le résultat n'est pas au rendez-vous.

La saison 2018 a offert un beau spectacle en piste. Les comptes 2018 montrent une hausse de 2% des revenus sur un an, passant de 1 784 millions de dollars à 1 827 millions de dollars. Le dernier trimestre a pourtant été pénalisant pour la F1, avec une perte des revenus de 16% par rapport à 2017.

Les revenus pour la saison 2018 se ventilent comme suit :

  • 33,8% des droits d'hébergement des Grands Prix payés par les promoteurs (contre 34,1% en 2017)
  • 33,1% des droits de diffusion (contre 33,7% en 2017)
  • 14,6% de la publicité (contre 15,3% en 2017)
  • 18,5% proviennent d'autres revenus (contre 16,9% en 2017)

Des pertes pour la F1

Cependant, le résultat n'est pas au rendez-vous. La F1 a perdu 68 millions de dollars en 2018, contre 37 millions un an plus tôt.

Les équipes ont touché en primes 913 millions contre 919 un an plus tôt. Cela représente une baisse de 1% des revenus issus de la FOM pour le plateau 2018. Les coûts de la F1 ont progressé de 19%. Ils sont de 360 millions alors qu'il n'était que de 302 millions un an plus tôt.

D'autres pertes à venir pour la F1 ?

La saison prochaine pourrait être compliquée pour Liberty Media. Si elle ne renouvelle pas l'ensemble des contrats qui expirent à la fin de la saison, ce sont 130,9 millions de dollars qui s'envoleront.

En effet, les Grands Prix de Grande-Bretagne, d'Allemagne, d'Italie, du Mexique et d'Espagne sont en fin de contrat. Le premier cité a activé une clause de rupture avec la F1 tandis que le Mexique perd le soutien du gouvernement dans le financement du Grand Prix. Pour l'Italie comme pour l'Espagne, la F1 ne s'avère pas une priorité, bien qu'utile pour le tourisme et l'économie local.

D'autant que si la F1 ne parvient pas à renouveler les contrats, il sera difficile de les remplacer en 2020. Seul le Grand Prix du Vietnam a été confirmé par Liberty Media.