Lors du Grand Prix d'Azerbaïdjan, Sebastian Vettel, 2e de la course, percute l'arrière de la monoplace de Lewis Hamilton. Une collision survenue avant que la voiture de sécurité ne rentre aux stands. Ce premier incident a été suivi d'un geste d'humeur malvenu de la part du pilote Ferrari.

Sebastian Vettel, après enquête des commissaires de course, a subi une pénalité de 10 secondes d'arrêt aux stands. Ainsi, l'allemand a terminé 4e, devant Lewis Hamilton. Cette sanction, un "stop and go" de 10 secondes, est la sanction la plus élevée que peuvent donner les commissaires, avant la disqualification.

Affaire à suivre, réponse avant le Grand Prix d'Autriche

Mais l'incident ne s'est pas arrêté là. En dehors de la piste, les pilotes, les fans, les journalistes et les membres du paddock, tous ont pris parti pour l'un ou pour l'autre. Et les petites phrases se sont faites entendre. Mais les demandes de sanctions plus fortes (contre Sebastian Vettel) ou de sanction tout court (contre Lewis Hamilton) sont arrivées jusqu'aux oreilles de la FIA.

Dans une déclaration publiée aujourd'hui, la FIA annonce qu'elle lance une enquête sur l'incident entre les deux pilotes. La FIA va examiner les éléments à sa disposition et déterminer si une sanction supplémentaire doit être prise.

« À la suite de l'incident récent au Grand Prix d'Azerbaïdjan lors duquel la voiture 5 (Sebastian Vettel) a été impliquée dans une collision avec la voiture 44 (Lewis Hamilton), le lundi 3 juillet, la FIA examinera plus en détail les causes de l'incident afin d'évaluer si d'autres actions sont nécessaires. Une déclaration concernant les résultats de ce processus sera disponible avant le prochain Grand Prix autrichien ».