Il y a un mois, l'association des promoteurs lançaient un communiqué expliquant leur inquiétude. Certains promoteurs s'en sont désolidarisés, d'autres non.

"Il y a un manque de clarté sur les nouvelles initiatives en F1 et un manque de participation des promoteurs à leur mise en œuvre'', expliquait le communiqué de la FOPA, l'association des promoteurs de la F1. Lors de la réunion, dont est issu ce communiqué, certains promoteurs étaient absents, comme celui d'Abu Dhabi, de Bahreïn ou de Russie.

Peu de temps après, certains promoteurs se sont désolidarisés de la déclaration de la FOPA. Le promoteur du Grand Prix de Russie n'a pas hésité à exprimer le fait qu'il ne partageait "pas la position du président actuel de la FOPA, Stuart Pringle''. Même constat avec le promoteur du Grand Prix du Mexique, qui n'est pas "d'accord avec ce qui a été publié par la FOPA en leur nom''.

Le soutien du Grand Prix d'Espagne et de France

Gilles Dufeigneux, directeur général du Grand Prix de France de F1, qui a fait son retour au calendrier l'an passé, a exprimé son soutien à la FOPA.

"C’est une lettre d’association et nous avons donc obtenu l’unanimité des 15 promoteurs présents lors de cette réunion. Bien sûr, nous soutenons la lettre'', explique-t-il à RaceFans.

Un problème important se pose, c'est le manque d'argent public pour financer les Grands Prix de F1. Le gouvernement mexicain ne financera plus la course dès la saison prochaine, le gouvernement du Texas a refusé une subvention au COTA pour délai dépassé. Il est aujourd'hui difficile pour un pays de financer un tel évènement.

"Les contribuables ne sont plus prêts en Europe, disons, c'est déjà le cas au Royaume-Uni, de payer des frais pour un Grand Prix. Il faut donc parler et imaginer un nouveau modèle économique. Et Liberty Media est prête pour cela'', continue-t-il.

Vicenc Aguilera, président du Circuit de Barcelone, explique que le dialogue est beaucoup plus important avec Liberty Media.

"Nous dialoguons beaucoup plus qu'avant, nous avons plus de contacts, nous discutons de ce qui devrait être dans l'avenir et je pense que je dirais que je suis à l'aise avec ce dialogue. Cela ne signifie pas que les choses vont assez bien pour Barcelone. C'est autre chose. Nous discuterons et dialoguerons dans les prochains temps pour voir comment parvenir à un accord équilibré entre Liberty Media et Barcelone'', explique-t-il à RaceFans.