Une association de résidents du quartier de Biscayne envisage de s'opposer au Grand Prix de Miami, dont la signature devrait être imminente.
Les résidents du quartier de Biscayne à Miami sont inquiets. Au début du mois, une réunion a eu lieu entre l'association du quartier, les responsables de la F1 et les organisateurs.
Le président de l'association Andres Althabe attend maintenant le contrat qui sera proposé lors de la Commission Municipale. "Nous attendons maintenant le contrat que le directeur municipal présentera à la Commission Municipale. Mais si nous ne comprenons pas clairement les avantages que la course apportera à la ville de Miami, nous envisagerons de nous opposer'', déclare-t-il à Forbes.
Deux points de discordes
Deux points semblent inquiéter l'Association de Biscayne. Le premier concerne les perturbations causées par l'évènement. Entre le montage et le démontage des infrastructures pour le Grand Prix, il faut compter environ quatre mois. Seul hic, les travaux se font généralement de nuit.
Autre souci : le coût pour le contribuable. La F1 fera elle-même la promotion de l'événement, en association avec le milliardaire Stephen Ross, propriétaire de l'équipe Miami Dolphins NFL. Ils supporteront les coûts d'organisation et de gestion de l'événement. Mais il récolteront également les gains de celui-ci.
Selon une étude de Forbes, le coût d'exploitation annuel d'une course de F1 avoisine les 55 millions de dollars. L'idée d'une augmentation de la facture fiscale semble se dessiner.
Les résidents ont été informés que "la ville de Miami devrait verser des fonds pour la sécurité, l'élimination des déchets, la préparation des pistes et d'autres dépenses. On ne dit pas quel sera ce plafond, ni si le comté ou d'autres municipalités de Miami (comme Miami Beach) partageront les coûts puisqu'ils partageront les avantages''.
En tout cas, l'association souhaite que le Grand Prix de Miami voulu par la F1 et Stephen Ross soient payer par eux-mêmes et non les résidents.