Ross Brawn est contre le DRS. Seulement, la F1 a encore besoin de cette solution jugée "artificielle'' sur le court terme, comme il le souligne. 

« Nous devons nous assurer qu’il n’y ait pas de solutions artificielles. Or, tout le monde sait que le DRS est artificiel », déclarait Ross Brawn il y a quelques mois à la Gazzetta dello Sport. Il expliquait également que c'était "une solution parce que nous avions un problème à l’époque''.

Aujourd'hui, l'ancien directeur technique explique que le DRS va rester en F1 sur le "court terme''. "À court terme, nous continuerons à travailler avec DRS. Mon espoir est que les voitures vont se développer au point que nous n'en avons plus besoin. Mais, dans un proche avenir, cela ne se fera pas'', explique-t-il.

Cela rejoint ce qu'il expliquait il y a quelques mois au sujet de la fin du DRS. « Je ne pense pas que nous devrions précipiter la fin du DRS, mais ce que je voudrais voir est une meilleure solution à long terme pour la conception de la voiture, ce qui nous permettrait de ne pas avoir besoin du DRS ».

Le DRS, un système qui ne plait à tout le monde

En novembre dernier, Jenson Button s'était exprimé sur le DRS. L'ancien pilote de F1 répondait alors à une question d'un internaute.

« En tant que pilote de course, je voudrais que le DRS soit aboli. Parce que personne ne trouve de manoeuvres de dépassement excitantes avec le DRS. Si vous vous battez pour des positions et des dépassements, alors vous voulez être fier de votre manœuvre », expliquait-il.