Toro Rosso, un investissement important de Red Bull

Depuis son rachat le 10 septembre 2005, Red Bull a beaucoup investi dans son équipe junior Toro Rosso. 

Lorsque Paul Stoddart décide de vendre l'équipe Minardi, plusieurs repreneurs s'avancent. Parmi eux, on retrouve Eddie Irvine, qui négocie pour le compte de Roustam Tariko, fondateur du groupe Russky Standart, ainsi que Dietrich Mateschitz. L'homme d'affaires autrichien vient de racheter l'équipe Jaguar en F1 pour en faire Red Bull Racing. Le fondateur de la marque de boissons énergétiques connait le monde de la F1, étant présent depuis 1995, lorsque la marque autrichienne sponsorisait Sauber (et en détenait la majorité).

Finalement, Paul Stoddart vend l'équipe italienne à l'homme d'affaires autrichien, qui souhaitait en faire son junior team pour promouvoir les pilotes américains de son programme. Scott Speed est nommé pilote titulaire après une troisième place acquise en GP2, tout comme Vitantonio Liuzzi, pilote italien qui a couru quatre courses en 2004 avec Red Bull.

Depuis, la structure de Faenza a apporté quelques pilotes à l'équipe Red Bull, qui a massivement investi dans l'équipe.

Un milliard d'euros depuis 13 ans

Depuis que Red Bull a repris l'équipe Minardi, l'entreprise a contribué à hauteur d'un milliard d'euros. L'an passé, l'équipe italienne a dépensé 181,4 millions de dollars durant la saison, finissant avec un bénéfice net de 1,7 millions de dollars. Si les coûts ont augmenté de 5,6%, le bénéfice a chuté de 2,5%.

Parmi les sources de revenus de l'équipe Toro Rosso, qui deviendra Alpha Tauri l'an prochain, on retrouve Red Bull mais aussi Honda, qui verse 25 millions de dollars à l'équipe et Casio qui verse 2 millions. Le total du sponsoring de l'équipe, hors Red Bull, est de 32,1 millions de dollars. Le restant provenant des petits sponsors et des primes de la F1. 2018 est considéré comme une année de regain pour Toro Rosso qui a vu ses revenus issus du sponsoring chuté depuis 2015, où ils atteignaient 48,5 millions de dollars. L'an passé, les revenus des sponsors passaient timidement la barre des 10 millions de dollars, d'après une étude de Forbes.