Après la F1, Andretti se voit refuser l’entrée en FIA F2 et FIA F3 également. Aucun passe-droit, il faudra passer par le processus de sélection classique pour espérer entrer dans ces catégories.

Le projet dans sa globalité, l’association avec Cadillac, le budget… Tout était bon du côté de la FIA pour voir la candidature d’Andretti en F1 devenir une valeur ajoutée dans la discipline. Cependant, la FOM a rendu son verdict et refuse l’entrée d’Andretti Global en 2026 dans la catégorie. Quelques points ne sont pas assurés selon Liberty Média, comme la compétitivité ou le fait que l’écurie n’augmenterait pas la valeur du Championnat du monde. Le congrès américain s’est emparé de l’affaire et demande des comptes à la F1. Le dernier espoir avant le congrès se trouvait dans les formules de promotion, mais celles-ci refusent également.

Le projet d’Andretti Global en FIA F2 et FIA F3

En parallèle de la Formule 1, Andretti Global souhaite s’engager en FIA F2 et FIA F3 dans le but d’alimenter sa future écurie de F1 en pilotes américains, mais pas uniquement. Dans ses déclarations pour Racer Media, Andretti disait vouloir promouvoir le talent des pilotes plutôt que leur portefeuille. Le développement de jeunes pilotes par le groupe est déjà un succès dans la catégorie junior de l’IndyCar.

Dan Towriss, associé chez Andretti Global : « C'est quelque chose de très important pour lui, donc quelle que soit la discipline à laquelle nous participerons, il y aura une filière de développement qui formera les pilotes du futur »

« Nous voulons avoir un cycle de développement avec la F3 et la F2 afin de former des pilotes pour qu'ils montent en grade, en s'assurant que les pilotes américains arrivent au bon moment et qu'ils ont toutes les chances de prétendre à une place en F1. »

Le stop de Bruno Michel

Suite du refus de la Formule 1, la FIA F2 et FIA F3 rejettent aussi l’arrivée d’Andretti Global. Pour le PDG Bruno Michel, il n'y a pas de place pour une équipe de plus dans les compétitions et il serait trop compliqué de trouver des pilotes avec un budget suffisant.

Bruno Michel : « Pour la Formule 3, je pense qu’il est tout à fait hors de question d’augmenter le nombre de voitures. Trente voitures, c’est déjà beaucoup et c’est un très bon nombre. Les équipes doivent être en mesure de trouver les pilotes, ce qui n’est pas toujours facile. »

« Nous étions 26 voitures en GP2, puis nous sommes descendus à 20 et nous sommes remontés à 22. Je suis assez satisfait des chiffres actuels, pour plusieurs raisons. Tout d’abord, il faut que ce soit viable pour les équipes et il n’est pas facile de trouver 22 pilotes avec des budgets corrects. C’est la première chose à faire. »

La porte n’est pas totalement fermée pour Andretti, mais il faudra passer par le processus de sélection qui a lieu tous les trois ans. Seul le départ d’une équipe déjà présente ou le rachat d’une structure peut donner l’opportunité à Andretti de concourir en FIA F2 ou FIA F3.

Le processus de sélection pour la FIA F3 a lieu cette année, celui de FIA F2 ayant eu lieu l’année dernière, il faudra encore attendre trois ans.