Grégory Guilvert a décroché la couronne nationale en FFSA GT à la mi-octobre au Paul Ricard. Un mois plus tard, il s’est rendu à Pau-Arnos dans le but d’ajouter à son palmarès un autre titre en Karting… et il a pris la 2ème place finale en KZ2 Master Long Circuit.
Aurait-il été le premier pilote titré la même année champion de France FFSA en auto et en karting ? Espérons pour Greg que nous pourrons nous reposer la question en 2019 !
Grégory Guilvert, vice-champion KZ2
Le Seine-et-Marnais vient de vivre la saison la plus éclectique de sa carrière, en exerçant son talent au volant de quatre bolides fort différents. Son programme principal était le championnat de France FFSA GT, avec l’Audi R8 LMS GT4 de l’équipe Saintéloc, en compagnie de Fabien Michal. Bingo ! Cette association a permis à Greg de conquérir son premier sacre en Grand Tourisme.
Il a aussi profité d’un calendrier conciliant pour faire deux découvertes. A l’occasion d’une manche du championnat de France à Dijon, il s’est enivré des performances exceptionnelles du Superkart 250, avec un Top 5 à la clé. Puis, il s’est glissé dans le cockpit d’un proto LMP3, la catégorie créée par l’ACO qui fait le buzz partout dans le monde. Elle est aussi la vedette des meetings V de V. Greg a signé le 2ème chrono en qualification, le 3ème temps en course et la Norma du team CD Sport qu’il partageait avec Vincent Beltoise et Nicolas Mélin au Paul Ricard s’est classée 4ème.
Fidèle à SAINTéLOC
Enfin, comme ce fut souvent le cas ces dernières années, Greg a encore beaucoup couru en KZ2 Master en 2018. La catégorie des karts 125 à boite de vitesses, ouverte aux pilotes de 30 ans et plus avec une cinquantaine de chevaux sous le pied, se décline en deux formats : sur les circuits de karting traditionnels ou les longs circuits. Dans cette dernière discipline, Greg est monté sur le podium à La Châtre et à Croix-en-Ternois. Il est arrivé à Pau-Arnos en outsider, mais bien décidé à tout tenter pour récupérer le titre de champion de France obtenu en 2015, réédité en 2016 et qu’il n’avait pu défendre en 2017 du fait d’une malencontreuse concurrence de date.
Greg est fidèle à Saintéloc depuis une dizaine d’années pour sa carrière en GT, il l’est depuis encore plus longtemps en Karting avec Birel pour les châssis, Tm pour les moteurs et l’équipe Spirgel Racing Team. Un contretemps, bien agréable au demeurant, a privé Greg de toute possibilité d’essais libres à Pau-Arnos. « J’ai été invité à la remise des prix Audi en Allemagne qui avait lieu le vendredi 9 novembre, la veille du meeting. J’ai dormi une heure et demi et je suis arrivé sur le circuit une demi-heure avant les essais qualificatifs. J’avais prévenu les officiels bien sûr et j’ai eu droit à un briefing particulier. »
Rendez-vous à Bahreïn pour l'International Cup GT4
Notre champion de France FFSA GT réalise le 7ème temps et revient 4ème après les manches en signant les trois meilleurs tours. « La performance était là, nous avons juste raccourci un peu le rapport de transmission dimanche matin. J’ai gagné la préfinale mais pour être titré, je devais en faire autant en finale sans que Yannick Savard ne termine mieux que 4ème au jeu des décomptes. Au lieu de m’échapper, j’ai préféré rester avec le peloton en espérant que plusieurs de nos rivaux se mêlent à la bagarre et s’intercalent entre moi et Yannick. Mais cette stratégie n’a pas fonctionné. J’ai mené les derniers tours, et finalement, il m’a doublé dans le dernier virage, comme je l’avais fait sur lui en préfinale ! » Yannick Savard l’a emporté pour 139 millièmes devant Greg, avec les six premiers groupés dans la même seconde sous le drapeau !
Il reste un beau défi à relever avant d’entrer dans l’intersaison : La première édition de la SRO GT4 International Cup à Bahreïn, sorte de finale mondiale pour la catégorie GT4. Le format sera similaire à celui qui prévaut en France, avec deux séances d’essais qualificatifs et deux courses de 60 minutes, mais avec une troisième course de même longueur décisive pour le classement final. Les 30 novembre et 1er décembre, Greg y retrouvera Fabien Michal, l’Audi… et l’équipe Saintéloc Racing bien sûr !
Communiqué de presse Future Racing