Jean-Eric Vergne, leader du championnat de Formule E et ancien pilote de F1, juge la catégorie électrique comme n'étant pas inférieure à la F1.

Depuis la création de la Formule E, d'anciens pilotes de F1 ont rejoint la discipline. De Sébastien Buemi à Jean-Eric Vergne, en passant par Jarno Trulli ou encore Nelson Piquet Jr, la monoplace électrique attire.

Le leader du championnat explique son choix d'intégrer la Formule E après son éviction chez Toro Rosso au profit de Max Verstappen ou Carlos Sainz Jr.

"Si vous êtes dans la situation où vous êtes dans une équipe et que vous savez qu'il est presque impossible d'atteindre Ferrari, Mercedes ou Red Bull, si vous n'êtes pas dans la position de Pierre Gasly ou Esteban Ocon par exemple, je préfère être dans une catégorie différente et gagner. Maintenant, bien sûr, je suis dans une meilleure position pour juger la Formule E'', explique-t-il.

Inférieure au début, égale aujourd'hui

Le pilote Techeetah juge ainsi la Formule E comme une catégorie à part entière. Pourtant, au début, il l'a jugé inférieure à la F1.

"Au début, j'ai considéré la Formule E comme une catégorie inférieure, mais plus maintenant. Quand vous commencez à gagner plus d'argent en Formule E qu'en F1, quand j'ai beaucoup plus de publicité en Formule E que ce que j'avais en F1, je ne la considère pas comme une catégorie inférieure'', explique-t-il.

Le succès de la Formule E repose aussi sur son plateau et particulièrement ses constructeurs. Ainsi, Audi et Renault sont déjà présents. Porsche et Mercedes arriveront prochainement.

"En regardant les chiffres, en regardant les faits, nous avons presque trois fois plus de constructeurs en Formule E que nous en avons en F1. C'est logique pour eux parce qu'ils mettent en avant la technologie des voitures qu'ils vendront demain à tout le monde et c'est important pour eux'', ajoute-t-il.