L'avenir de Franco Morbidelli n'est pas encore connu, alors qu'il a été annoncé la fin de son aventure avec Yamaha à la fin de la saison. Le pilote italien va-t-il rebondir chez Ducati ?

Après cinq saisons avec Yamaha, Franco Morbidelli va devoir se trouver un nouveau constructeur pour la saison prochaine. Le constructeur a décidé de placer Alex Rins, qui court actuellement avec LCR Honda, au côté de Fabio Quartararo.

Pour le pilote italien, qui souhaite rester en MotoGP, c'est du côté de Ducati qu'il devrait aller. Son désir serait de courir avec l'équipe VR46, dont il fait partie de l'Academy. Si Luca Marini est certain d'être au guidon d'une des motos, la place de Marco Bezzecchi n'est pas encore certaine. Ce dernier souhaite avoir un équipement d'usine, qui est aujourd'hui promis à l'équipe Pramac.

"Ce n'est pas un secret que nous aimerions pouvoir donner à Marco Bezzecchi une moto d'usine puisqu'il fait une très bonne saison et gagne des courses. Nous devons clarifier nos idées entre aujourd'hui et demain pour pouvoir lui donner une machine d'usine l'année prochaine", explique Paolo Ciabatti, directeur sportif de Ducati.

Franco Morbidelli, en route pour Ducati ?

Les discussions autour de Marco Bezzecchi seront décisives pour l'avenir de Franco Morbidelli, bien que le pilote italien semble confiant quant à son futur. Pourtant, Paolo Ciabatti ne cache pas son envie de le voir sur une Ducati, d'autant qu'il y a également une place disponible au sein de l'équipe Gresini.

"Je pense que Franco Morbidelli est dans une période difficile, mais il a beaucoup de talent. Nous aimerions voir Morbidelli sur une Ducati l'année prochaine. Nous verrons ce qui se passera dans les prochaines semaines", indique le directeur sportif de Ducati.

Une chose semble certaine, Ducati ne donnera pas d'informations sur l'avenir de ses pilotes durant le week-end à Silverstone. Le plus tôt devrait être en Autriche, sur le Red Bull Ring.

"Aujourd’hui ou demain, il n’y aura pas de décision, mais il est certain que nous devons clarifier certaines choses avec les équipes et le pilote, puis prendre une décision avant l’Autriche, si possible", conclut-il