Forte d'une superbe 2e place à Imola, la BMW N°20 du trio Rast/S. van der Linde/Frinjs a l'ambition de briller d'autant plus pour son équipe exploitante belge, WRT. La 8e place des qualifications n'abonde pour l'heure pas en ce sens, mais Spa peut être vecteur de surprises.
S'il fallait compter sur BMW, les observateurs auraient plus volontiers misé sur la N°15 que sur la N°20, qui était en difficulté l'an dernier. Mais il se trouve que cette dernière, avec Réné Rast, Sheldon van der Linde et Robin Frinjs, réalise un début de saison des plus solides, notamment grâce aux gros progrès réalisés par les M Hybrid V8.
Ce dernier savoure en tous cas ce début de saison presque rêvé, où lui et ses équipiers ont été en mesure de taquiner, à distance ou non, des Ferrari pour l'instant intouchables depuis le Qatar.
On a un gros momentum depuis le début de l'année. Nos deux premières courses se sont finies dans les points, notamment avec ce super podium à Imola.
Mais les 6 Heures de Spa, qui démarreront ce samedi à 14 h, ont une importance plus grande encore pour tout le plateau : c'est la dernière course avant la plus importante de toutes, qui aura lieu les 14 et 15 juin.
On vient surtout là pour préparer les 24 Heures du Mans. C'est un moment où on se met en conditions pour savoir quels réglages adopter dans la Sarthe. C'est le circuit rêvé pour avoir un avant-goût de ce qu'on fera aux 24 Heures.
Spa, fief de WRT et de BMW, cher à Robin Frinjs
Spa-Francorchamps constitue aussi un moment important de la saison pour BMW, qui est exploité par l'équipe belge WRT. Les progrès des BMW laisse penser que la chance pourrait enfin tourner pour le tandem germano-belge, sur ses terres.
Robin Frinjs, lui aussi, affectionne tout autant le tracé des Hautes-Fagnes, puisque c'est en Belgique qu'il a fait ses premiers pas en sport automobile, dans son enfance.
J'ai beaucoup de liens avec ce pays, donc c'est une course de cœur pour moi. Je viens ici depuis que j'ai sept ans et je connais l'environnement par cœur.
Le Néerlandais n'en oublie pas pour autant la mission qui lui incombe à lui et ses équipiers ce week-end : tenter d'aller remporter la première victoire de BMW/WRT en WEC, au classement général. Mais il faudra pour cela remonter d'une 8e place semblant lointaine, vu la compétitivité du plateau Hypercar actuel.
Je me sens assez confiant pour la course. On a fait du très bon travail à Imola et c'est sur ce résultat qu'il faudra surfer. D'autant que, si j'ai bien compris, il va y avoir beaucoup de monde en tribunes : autant de raisons de performer.
