Ce jeudi, Charles Leclerc était présent à Monaco pour une conférence de presse. Il revient sur son début de saison chez Ferrari.

C'est à la direction de course du Grand Prix de Monaco, sur le quai Albert Ier que Charles Leclerc a donné rendez-vous à la presse. Accompagné de son premier casque et son trophée de Champion du Monde KF3 de karting, obtenu en 2011, il est revenu sur son début de saison avec Ferrari.

"Je suis plutôt satisfait, malheureusement la dernière course ne s’est pas passée comme je le souhaitais. J’ai fait une erreur le samedi, mais cela arrive. Il faut passer à autre chose. Je pense que la performance était plutôt bonne. Le premier week-end en Australie, c’était pour m’habituer à Ferrari. C’est une grande écurie, avec beaucoup de personnes, il fallait que je m’habitue à tout cela. Mais sinon, oui, je suis assez satisfait'', déclare Charles Leclerc. "Ce qui s’est passé à Bahreïn, c’est le sport automobile, il est difficile de changer ce genre de choses. Cela ne se prévoit pas. Mais il est vrai que c’est compliqué d’anticiper un problème comme celui que l’on a eu. Je dirais que c’est plus l’erreur de samedi, à Bakou, qui m’a coûté, sincèrement. On avait le potentiel pour faire la pole position. Ce qui est sûr, c’est que cela m’a coûté une meilleure place''.

Les consignes chez Ferrari

Le pilote monégasque est également revenu sur les différentes consignes lors des premières courses du championnat.

"Sur certaines courses, il y a eu quelques consignes. J’en ai compris certaines. Comme je l’ai dit, je suis prêt à respecter les consignes jusqu’à un certain point. Mais bon, jusque là, cela a été acceptable. C’est à moi de faire le job pour essayer d’être devant'', souligne Charles Leclerc.

Mercedes domine le début du championnat en signant pour le moment quatre doublés en quatre courses. Ferrari compte 74 points de retard sur le Champion du Monde en titre, quand le pilote monégasque a 36 points de retard sur Valtteri Bottas, leader du classement général.

"C’est vrai qu’il y a déjà pas mal de points de différences, mais on vient à peine de disputer la 4e course. Le championnat avance, mais il sera important d’être très bien à Barcelone. En tant que pilote, jamais rien n’est perdu jusqu’à que ce soit fini. J’y crois encore, comme tout le team, et heureusement, car l’on n’arrive qu’à la 5e course ! La voiture a un gros potentiel'', indique-t-il.

Arthur Leclerc, sur les traces de son frère

Arthur Leclerc a rejoint le Sauber Junior Team et continue son engagement avec Venturi en Formule E. Il court cette saison en F4 allemande. Charles Leclerc reste présent pour son frère.

"Je le soutiens autant que je peux mais, d’un autre côté, c’est aussi important qu’il grandisse par lui-même. C’est un sport où, parfois, tu te sens seul, notamment dans la voiture où tu t’es préparé seul et tu dois être prêt au maximum. J’essaye de lui faire prendre conscience de cela et d’interférer le moins possible auprès de son team. Mais, bien sûr, s’il a besoin d’aide, il sait que je suis là pour lui. Nous regardons nos courses respectives et sommes toujours en contact'', déclare le pilote Ferrari.