Günther Steiner, team manager de l'équipe Haas, s'est exprimé sur la possible arrivée de nouvelles équipes en F1. Le ton est clairement donné...

Alors que la F1 réfléchit à une expansion de sa grille, ce genre d'idées ne fait pas que des heureux. Haas, qui a rejoint les rangs l'an passé, a réussi l'exploit de marquer des points dès sa première course. Aussi, l'équipe est parvenu à maintenir son budget pour sa première saison.

Alors que les rumeurs se sont faites entendre sur la possible arrivée de nouvelles équipes, Günther Steiner, team manager de l'équipe américaine, se montre hostile à cette idée.

"La situation financière des dix équipes actuelles devrait être améliorée en premier lieu'', déclare-t-il.

Objectif : garder les équipes actuelles

Alors que Sauber connaît des difficultés, malgré le rachat par Longbow Finance, et que trois équipes ont quitté la F1 après seulement quelques saisons, Günther Steiner estime qu'il faut d'abord se concentrer sur l'existant plutôt que l'éphémère.

"Je veux que tout le monde travaille pour garder les équipes actuelles en F1. Nous étions les derniers à entrer en F1 et nous avons pris le risque. Mais je parle pour nous tous. Sauber est ici depuis 25 ans et nous devons nous assurer que l'équipe reste là'', explique-t-il.

L'idée de l'homme à la tête de l'équipe Haas est d'y aller étape par étape.

"Nous devrions d'abord stabiliser les équipes actuelles et ensuite nous occuper des nouvelles équipes. Tout est possible, mais il est plus facile de le faire étape par étape. Premièrement, la F1 devrait soutenir les équipes actuellement actives. Le divertissement est assez bon avec seulement dix équipes'', déclare-t-il.

Améliorer les conditions pour les nouvelles équipes

La sélection d'une équipe pour la F1 est drastique. Appel d'offres, épluchage du moindre détail pour voir la solvabilité de celle-ci... Il est difficile pour un nouvel arrivant de rejoindre la grille des 20.

"Si les nouveaux règlements et peut-être un plafond budgétaire sont adoptés, une nouvelle équipe pourrait être bénéfique. Nous devrions améliorer les conditions de création d'une nouvelle équipe. Mais il est déjà difficile de trouver des solutions avec dix équipes. Comment ça se passerait avec onze ou douze équipes ?'', se demande Günther Steiner.