Si les équipe de F1 dépendent d'un riche propriétaire, du sponsoring ou encore de l'argent distribué par Liberty Media, les équipes des catégories annexes risquent de ne pas survivre à la crise. 

Les temps sont durs en sport automobile. L'ensemble des championnats sont suspendus jusqu'à nouvel ordre. Cela pourrait avoir des conséquences néfastes sur les petites équipes qui courent dans les championnats annexes.

Frits Van Amersfoort, à la tête de l'équipe éponyme qui court notamment en Formule 4 et en Formula Regional European, s'attend à vivre des mois compliqués.

"La grande différence avec les équipes de F1 est que nous avons tous des pilotes payants'', explique-t-il à RTL. "Évidemment, je ne peux pas laisser mes pilotes payer leurs contrats si nous ne courrons pas, nous sommes donc actuellement coincés de tous les côtés. Nous avons reçu un certain nombre d'avances et nous comptons maintenant sur cela. Le problème avec une équipe de sport automobile à notre niveau est que nous fonctionnons avec des flux de trésorerie. Tant que le client paie, nous pouvons continuer, ce qui signifie que nous n'avons pas beaucoup de graisse sur nos os. Bien sûr, nous n'avons pas de coûts variables actuellement''.

Pour Sander Dorsman, à la tête de l'équipe MP Motorsport, l'espoir de courir un grand nombre de courses pourrait sauver les équipes des catégories annexes.

"Nous ne ferons pas autant de courses que la F1, donc j'espère que nous pourrons encore en courir une grande partie, même si cela sera retardé. Si tel est le cas, l'impact sur notre équipe ne sera pas si grand. Si la plupart des courses sont supprimées, ce sera une histoire complètement différente'', ajoute-t-il.

Les équipes cherchent à survivre

Si les championnats sont suspendus pour le moment, les équipes doivent continuer à payer leurs employés et les frais généraux de fonctionnement, une situation qui ne devrait pas durer dans le temps.

"Nous avons 35 employés permanents et nous devons tous continuer à les rémunérer. Cela fonctionne toujours, mais pour combien de temps est la question, bien sûr. Cela ne devrait pas durer six mois'', explique Frits Van Amersfoort.