Hervé Poncharal, co-fondateur de l'équipe Tech3 et aujourd'hui Président de l'IRTA, répond aux critiques faites sur le nombre de Ducati en piste.
De 2016 à 2018, puis depuis 2022, Ducati dispose de huit motos sur la grille. Cette saison, outre l'équipe d'usine, les équipes Pramac, Gresini et VR46 roulent avec des Dosmosedici GP23 (pour l'équipe Pramac qui fait courir Johann Zarco et Jorge Martín) ou GP22 (pour les deux autres équipes clientes). Sous le feu des critiques, Davide Tardozzi n'avait pas hésité à pointer du doigt les autres constructeurs.
"Il y a 8 Ducati parce que les autres constructeurs n’ont pas proposé de motos aux autres équipes. Ducati n’a forcé personne pour prendre ses motos", déclarait-il.
Carlo Pernat, manager d'Enea Bastianini, avait également défendu le constructeur italien et les huit motos présentes sur la grille de départ, en expliquant que "ce n’est pas directement de leur faute".
"C’est plutôt la responsabilité de ceux qui n’ont pas fabriqué ces motos, comme Suzuki, qui n’a jamais eu d’équipe satellite", ajoutait-il.
Hervé Poncharal défend Ducati
Hervé Poncharal, co-fondateur de l'équipe Tech3 qui roule sous les couleurs de KTM depuis 2019, a défendu le choix des équipes clientes de la marque italienne.
"C'est un peu comme quand on blâme Dorna parce qu'il y a beaucoup de pilotes espagnols sur la grille. Mais ce n'est pas leur faute si les équipes sélectionnent des coureurs espagnols. Vous ne pouvez pas empêcher une équipe d'embaucher le pilote qu'elle veut, si ce pilote accepte de courir pour elle, et c'est la même chose avec les motos. Dorna ne peut pas empêcher une équipe indépendante de choisir les motos qu'elle veut, si un constructeur est prêt à les fournir. C'est un marché libre", explique-t-il à Crash.net. "Les équipes indépendantes sont des entreprises privées et c'est à elles de sélectionner les meilleures motos possibles en matière de coût, de support de l'usine, de performances, de fiabilité, etc."