Frédéric Makowiecki : "Garder l'influx pour être le plus performant possible"

Le pilote français est au départ des 24 Heures du Mans depuis 2011 sans discontinuer. Il a eu le privilège d'être le premier pilote à s'asseoir au volant de la nouvelle Porsche LMDh. A 41 ans, Frédéric Makowiecki est prêt à se lancer un nouveau défi pour tenter de décrocher une victoire au général qui serait clairement méritée... 

24 Heures du Mans

Votre course s'est arrêtée tôt aux 24 Heures du Nürburgring mais tu as réalisé un excellent relais, peux tu nous en parler ?

On savait que cette année serait difficile, pas mal de voitures avec des pilotes peux expérimentés, on a eu beaucoup d'incidents lors des manches NLS. On comptait revenir dans le paquet de tête et de temporiser ensuite Kévin Estre fait un excellent relais, il prend des risques et c'était convenu. La voiture fonctionnait bien, les pneus avaient changé avant la course et cela nous a changé la voiture lors des essais, l'équipe avait fait un super boulot et on a retrouvé pour la course une voiture confortable, malheureusement la course s'est arrêtée trop tôt.

Cela fait quoi d'effectuer les premiers tours de roue d'un nouveau prototype ?

Beaucoup d'émotions, tout le monde est présent et une nouvelle voiture prend du temps pour être conçue. C'est la concrétisation de l'énergie mise par beaucoup de monde pendant ce temps donné. Et c'est sympa de voir le projet prendre vie !

On a vu que tu avais un casque aux couleurs Hexis lors de ces essais...

C'est mon casque actuel ! J'ai effectivement roulé pour Hexis Racing mais j'ai toujours un partenariat avec Hexis et je suis lié à la famille Mateu. Je porte aussi ce casque ce week-end, ces personnes ont compté dans ma carrière.

Comment s'est déroulée la Journée Test ?

Cette journée s'est bien déroulée, nous avions quelques doutes sur certains éléments que ce soit les pneus où sur la balance que nous n'arrivions pas à optimiser depuis quelques temps. On a essayé différentes voies, la voiture a 2 ans et on avait toujours un petit syndrome que l'on trainait et qui nous gênait un peu...Cela n'avait rien de dramatique et cela rendait juste la voiture un peu plus difficile à piloter. On a réussi à mettre le doigt sur ce qui nous permettre d'avoir la voiture plus confortable pour 24 Heures, attention cela ne va pas changer du tout au tout la performance mais ça devrait nous permettre d'être moins en délicatesse. Pour la course, je veille à être bien reposé, il faut savoir garder l'influx avant le départ pour être le plus performant possible.