C'est n'est pas une surprise le prolongement de Fernando Alonso chez McLaren. Alors que son année 2017 s'est soldé par des crises de nerfs et une pige à Indianapolis, l'espagnol sera sur les grilles en 2018.

Les spéculations auront été nombreuses comme à leur habitude quand il s'agit de l'avenir de Fernando Alonso. Annoncé partout et nulle part à la fois, c'est bien la Formule 1 qu'il a choisi et l'écurie McLaren.

Alonso et Renault à nouveau réunis

Et c'est un couple célèbre qui va se réunir pour leur 3ème collaboration, Fernando Alonso et Renault F1. Sauf qu'il y a aura une différence de taille comparé aux précédentes relations, c'est un châssis McLaren qui accueillera le bloc V6 Turbo Renault.

Fernando Alonso nous a animé les Grand Prix par ses frasques cinglantes envers son motoriste actuel, Honda. Lors de ces trois dernières saisons, l'espagnol ne s'est pas privé de critiquer ouvertement le faible niveau de compétitivité du bloc nippon.
Depuis sa saison chez McLaren-Mercedes en 2007 face au jeune espoir Lewis Hamilton, Fernando Alonso court après un 3ème sacre. Cela fait donc 10 ans, et il a accumulé les déboires, son retour chez Renault presque par défaut, à son rêve déchu de titre chez Ferrari. Quant au mariage terminé avec perte et fracas de l'association McLaren-Honda, voilà un nouvel écueil sur le CV de l'ibérique.

Conjurer le sort

Il sera donc à nouveau aligné avec Stoffel Vandoorne chez McLaren-Renault en 2018. "C'est fantastique de continuer ma relation avec McLaren. C'est là que mon cœur me disait de rester, et je me sens chez moi, ici."

"C'est une équipe fantastique avec des personnes incroyables, une chaleur humaine et une convivialité. Je n'ai pas connu ça ailleurs en Formule 1." Ses anciens employeurs apprécieront...

"Bien que les dernières années n'aient pas été faciles, nous n'avons pas oublié comment gagner." Il est évident qu'avec un bloc Renault, la situation devrait s'améliorer au regard de ce que fait Red Bull. Mais les japonais de chez Honda persistent en F1, certainement que la performance reviendra... De là a faire amèrement regretter le choix du staff de McLaren ?