Lewis Hamilton s'est imposé à Monaco. Il devance Max Verstappen, pénalisé de 5 secondes et classé donc 4e. Sebastian Vettel et Valtteri Bottas sont donc sur le podium.

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Les résumés de Monaco

2021, 2025, rien de certain sur l'avenir de la F1

Ce week-end a été l'occasion d'en savoir plus sur deux échéances : 2021 et 2025.

2021 marque le début des premiers accords Concorde de l'ère Liberty Media. Mais cette discussion a été l'objet d'une nouvelle confrontation entre Christian Horner et Cyril Abiteboul.

"Non, bien sûr que non, nous n’y arriverons pas. Mais selon moi, il y a déjà beaucoup de travail qui a déjà été abattu et validé en coulisses. Il s’agit plus de tomber d’accord sur les principes-clefs pour 2021, d’un point de vue commercial, mais aussi financier, technique, sportif'', expliquait Cyril Abiteboul.

"Selon moi, nous sommes avancés à probablement 80 % ou 90 % concernant la signature de cet accord de principe. Donc avec assez de bonne volonté de la part de tous les participants, et probablement un petit coup d’accélérateur donné par la FIA et la FOM, je ne vois pas de raison pour laquelle nous ne pourrions pas présenter quelque chose, au Conseil Mondial, qui sera assez avancé, de manière à nous permettre d’avoir des lignes directrices utiles pour le reste de l’année. Et nous pourrons alors tomber d’accord sur l’ensemble des lignes directrices d’ici la fin de l’année'', indiquait Christian Horner.

2025 a également été abordé. On parle d'un nouveau moteur, remplaçant les V6 hybride actuellement utilisés. Andy Green, directeur technique de Racing Point, demande un moteur avec "plus de chevaux, une unité de puissance plus simple'' ; Zak Brown, à la tête de McLaren, demande un moteur "moins cher''. Cyril Abiteboul ouvre une autre perspective, avec des moteurs qui utiliseront "de nouveaux types de carburant qui arriveront les années prochaines, le bio-carburant, de différentes compositions – ou même du carburant de synthèse''.

Mattia Binotto compare la Scuderia de 2019 avec celle de 1995

La Scuderia Ferrari n'est pas à la fête en ce début de saison. Au niveau de Red Bull-Honda, l'équipe italienne est en pleine reconstruction. Le directeur de Ferrari compare la situation actuelle à celle de 1995.

"Je vois des parallèles à l’époque autour de 1995 et 1996. C’était avant que Ferrari ne rencontre l’énorme succès. A cette époque, il y avait aussi une phase d’apprentissage et de développement, comme aujourd’hui. Il y avait cette super équipe que nous avons vue après, mais elle n’était pas encore opérationnelle. C’est comme aujourd’hui. Il faut comprendre la voiture et sa technologie. C’est un processus de maturation. Cela me donne, et à tout le monde chez Ferrari, de l’espoir pour l’avenir'', déclare Mattia Binotto.

Felipe Massa sceptique sur le Grand Prix à Rio de Janeiro

"Cela n’arrivera jamais pour 2020 : construire un circuit en 8 mois, même en un an…. On ne peut pas dire que ce soit impossible, mais ça l’est presque'', explique Felipe Massa à MotorsportWeek.

Rio de Janeiro devrait remplacer Interlagos à l'échéance de son contrat, soit dès 2021. Mais, pour le pilote brésilien, d'autres choses sont à faire dans la ville brésilienne.

"Il y a tant de choses qu’il faut faire à Rio… Il faut réformer la ville, la rendre plus agréable. C’est plus important que de mettre de l’argent dans le circuit. Si c’est de l’argent privé alors oui, c’est toujours sympathique à avoir'', explique-t-il.

Le Grand Prix du Mexique sauvé ?

D'après des sources proches du dossier, le Grand Prix du Mexique pourrait être sauvé. Ainsi, le gouvernement aurait accepté de financer l'épreuve de F1. Bien entendu, la somme versée sera moins importante que les années précédentes. Une confirmation devrait intervenir dans les prochaines semaines.

L'Italie sauvée, il ne reste qu'une place qui se jouera entre l'Espagne, la Grande-Bretagne et l'Allemagne.

Kimi Räikkönen, quid après 2020 ?

Le pilote Alfa Romeo Racing ne ferme pas la porte à une prolongation de son aventure en F1. Actuellement sous contrat jusqu'à la fin de la saison 2020, il pourrait être encore là en 2021.

"Mon contrat expirera l’an prochain, nous verrons donc ce qui se passera après. Cela dépend de la façon dont cela se passera et de mon désir de continuer'', indique Kimi Räikkönen.