La saison de F1 a été l'objet de nombreuses rumeurs, de nombreuses décisions et de nombreux rebondissements. Retour sur ce qui a rythmé le mois de juin en F1.
Entre controverse et victoire à domicile
Le Grand Prix du Canada, dont le trophée a été dessiné par Jean-Philippe Caron, a été l'objet de l'une des plus grandes controverses de la saison. Sebastian Vettel, vainqueur de la course, a dû cédé sa place à Lewis Hamilton après avoir reçu une pénalité de cinq secondes. La séquence avant le podium résume toute la rage du pilote allemand.
Le pilote Mercedes a continué sa récolte de victoire en remportant le Grand Prix de France avant de céder sa place sur la plus haute marche du podium à Max Verstappen sur les terres de Red Bull.
La Silly Season commence...
Les premières rumeurs pour la saison 2020 se font entendre. Chacun y va de sa déclaration ou de sa rumeur. Sebastian Vettel dément toute retraite à la fin de la saison 2019. Helmut Marko dément un duo Nico Hülkenberg - Pierre Gasly, encore pilote Red Bull en juin. Justement, Renault cherche à conserver le pilote allemand pour 2020, selon les propos de Cyril Abiteboul en conférence de presse du Grand Prix de France. Concernant Valtteri Bottas, le contrat pour 2020 n'est pas d'actualité lorsque le Grand Prix du Canada se court. Mais le mois de juin tourne autour de Max Verstappen, qu'on annonce libre à la fin de la saison. Mercedes annonce garder un œil sur le pilote néerlandais.
Fernando Alonso, dont on parle plus souvent que lorsqu'il était en F1, se voit la porte de McLaren se refermer. Son retour en F1 ne se fera pas au sein de l'équipe de Woking. Pour Sergey Sirotkin, c'est le chemin inverse puisqu'il est nommé pilote de réserve de McLaren, en plus de ce même rôle chez Renault.
Chez Williams, on perd (déjà) Paddy Lowe, qui a choisi de délaisser l'équipe de Grove en difficulté.
Hockenheim, Barcelone, Interlagos en danger
La F1 pourrait perdre de nombreux lieux mythiques. Hockenheim, qui dépend de Mercedes, serait la première victime. Mais Toto Wolff parle d'une autre course en danger, celle d'Espagne, qui sert également de lieu d'essais durant l'hiver.
Interlagos est également sur la sellette avec le président brésilien Jair Bolsonaro qui souhaite voir la F1 courir à Rio de Janeiro, sur le nouveau circuit qui se retrouve rapidement dans la tourmente.
Enfin, le Red Bull Ring négocie pour rester au calendrier de la F1 au-delà de son contrat, qui se termine en 2020.
La FIA dessine 2021, mais prend du retard
La FIA a dévoilé certains axes pour la saison 2021. Le budget plafonné sera de 175 millions de dollars par saison, avec un correctif dès la troisième année. Mais ce budget ne prend pas en compte certains éléments comme les salaires des pilotes, qui est variable d'une équipe à une autre ; les coûts de moteur ; les frais de déplacement et de marketing.
Pirelli a dévoilé de son côté son pneu 2021, qui sera en 18 pouces, remplaçant le 13 pouces actuel. Les premiers essais auront lieu dans la seconde partie de l'année 2019, avec trois équipes : Renault, McLaren et Mercedes.
Concernant le look des monoplaces 2021, ce qui a été présenté lors d'une conférence semble être déjà du passé puisque le côté futuriste de la monoplace devrait être adouci. De toute façon, la publication des règlements ne se fera pas en juin, un report en octobre ayant été décidé.
Un coup de pouce aux jeunes pilotes
Les jeunes pilotes apprécieront de faire les essais libres lors des week-ends de Grands Prix de F1. La FIA a décidé d'accorder, dès 2020, un point pour la Super Licence par participation, dans la limite de dix points au cours des trois prochaines saisons.
Le logo de la F1 officialisé
La fin d'un feuilleton peu médiatisé. Le logo de la F1, présenté à Abu Dhabi après le Grand Prix 2017, ressemblait beaucoup à une des marques de la société 3M. Après une longue bataille, le différend est réglé.